"Je suis un soignant d’une vingtaine d’années qui travaille dans le milieu hospitalier et comme beaucoup de soignants je suis confronté à la dure réalité de la vie, à la mort et à la maladie. Ce jour de février 2021, alors que je venais d’assister à l’annonce d’une maladie incurable pour un de mes patients, je me suis mis à somatiser les maux de mon patient condamné. S’en sont alors suivis alors pendant plusieurs semaines une réelle psychose, une peur intense d’être réellement malade, des nuits sans dormir, des jours sans manger, une perte complète de gout à la vie, une impossibilité de sortir de chez moi parfois même une incapacité à me doucher... J’ai très rapidement été mis en relation avec Virginie AUDIGOU sur les conseils de ma mère, cette dernière travaille dans une entreprise dans laquelle elle intervient pour des réunions de groupe. Elle a dès notre premier entretien su poser des mots sur ce que je traversais, réussi à faire en sorte que je me sente moins seul dans ce que vivais car elle me comprenait réellement. Dès la fin de notre premier entretien téléphonique, je me suis senti plus apaisé ; j’avais réussi à trouver des explications claires par rapport à ce que j’avais vécu dans le cadre de mon travail. Mais mon travail à moi, mon travail psychique, tellement différent, tellement plus long à se rétablir que le travail physique comme le dit Virginie, lui ne faisait que commencer. Plus apaisé au premier entretien, mais pas « guérit » pour autant. Je suis passé par de nombreuses phases durant ces semaines de réelles souffrances, mais Virginie a toujours su m’accompagner. - Le jour où elle m’a fait prendre conscience que mon « mal être » ne résidait pas uniquement dans ce que j’avais vécu au travail, mais qu’il s’agissait de maux bien plus profonds. Virginie a alors su prendre plus de deux heures pour échanger avec moi sur ma famille, mes frères, parents, grands-parents pour trouver un sens à ces « maux » ressortis d’une façon si violente et inattendue. Nous avons réalisé ensemble un arbre généalogique de ma famille. En effet, Virginie est une psychologue convaincue de l’existence d’une psycho-généalogie, théorie pouvant sembler étrange au premier abord, mais bien réelle !! Cet arbre m’a permis, à titre personnel, de mettre en exergue quelqu’un de très proche de moi, que je ne connaissais pas pour des raisons familiales, qui est pourtant toujours en vie et qui pourrait être une des causes de mon mal-être : mon grand-père maternel. Virginie m’a bien expliqué que rencontrer cette personne était de mon ressort, que j’avais le choix, que cela pourrait m’être bénéfique...ou pas ... J’ai alors décidé d’aller le rencontrer, d’aller sonner à sa porte un soir de mars. Rencontre très émouvante après de nombreuses années mais qui m’a quand même permis de mettre un visage sur un nom qui m’était jusque-là totalement inconnu. - Le jour où je l’ai appelé en urgence alors que je venais de faire une nouvelle « crise d’angoisse », en pleurs au téléphone avec elle, complètement paniqué, elle a pris du temps pour moi (alors que c’était un mercredi, son jour de repos normalement...). Elle a su me rassurer, me réassurer et m’entendre, m’écouter, me comprendre... Elle m’a permis de retrouver la place qui était mienne dans ma propre famille. Elle m’a donné des conseils pour affronter ce qu’elle a nommé « hypersensibilité ». Elle m’a bien expliqué que cela pourrait devenir une réelle force si je réussissais à vivre avec et l’exploiter de la meilleure des manières. - Grâce à elle j’ai pu remonter la pente, retrouver goût à la vie et retrouver un sens à ma vie. Elle a fait de moi une personne plus forte, meilleure, plus attentive aux autres. Elle m’a aidé à me construire en tant que soignant mais aussi plus globalement en tant que personne. En bref, Virginie AUDIGOU n’a pas été uniquement une simple psychologue durant ces mois de difficultés mais bien une réelle alliée dans ce « combat » : toujours là pour vous, à votre écoute, avec toute la bienveillance que vous pouvez espérer venant d’un être humain.

"Confrontée à une maladie chronique, j’ai dû abandonner mes activités dans une association où j’avais pris des responsabilités importantes. Voir le lien social s’éloigner, et me retrouver du jour au lendemain face à moi-même et mes nombreux problèmes de santé, m’inquiétait un peu.J’ai donc chercher un soutien psychologique. Virginie m’a accompagnée dans ce moment de ma vie, m’a aidée à cheminer avec la maladie. Les consultations auprès des médecins sont toujours rapides et techniques. L’écoute de Virginie m’a permis de parler de mes ressentis, mes doutes, mes peurs, mes colères, ma tristesse parfois. Je me suis sentie confortée dans le fait que je ne voulais pas être seulement une patiente qui prend son traitement mais que je voulais être partie prenante dans les décisions qui me concernent. Virginie m’a aussi aidée à ne pas laisser la maladie prendre toute la place. Par exemple, en interrogeant mes sentiments, je me suis rendue compte que j’avais un problème avec la gestion de mes colères. Je ne savais pas quoi en faire sauf fuite ou évitement. Nous avons alors parlé de mon enfance, ma famille, parents, fratrie, grands parents... et remonté mon arbre généalogique. Cela m’a permis de découvrir un peu la vie de mes ancêtres, des faits intéressants concernant mes grands parents que je n’ai pas connus, et de comprendre d’où venaient certaines attitudes et comportements de mes parents...et les miens... Ce travail sur mes ancêtres- que je continue toujours- est d’une grande richesse. Il m’a permis d’acquérir une meilleure compréhension de moi-même et de situations vécues."

Lors du premier entretien nous déterminerons ensemble la fréquence de la psychothérapie. La première séance permet de cerner la problématique personnelle via un inventaire interpersonnel : génogramme (variante d'arbre généalogique), fonctionnement social et familial, relations avec les autres, mode d’entrée en relation avec autrui, attentes, déceptions. Faire le récit de sa vie, c’est l’opportunité de prendre du recul à l’égard de soi-même. Le sujet, en se racontant, extériorise son parcours et les évènements qui l’ont forgé. Par son récit de vie, il donne à sa vie une sorte d’unité révélatrice. La mise en mots de souvenirs proposée à un tiers peut clarifier ses pensées, voire le révéler à lui-même. Au cours des séances suivantes certaines thématiques que le sujet aborde spontanément sont reprises par la psychologue, questionnées et mises en relation avec la problématique actuelle. Le travail collaboratif entre la psychologue et le sujet permet de pointer des situations particulières : vécu d’enfance, choc traumatique non résolu, passage de vie difficile. Situations qui peuvent être parlées et travaillées par le sujet avec la psychologue, par la voie de l’élaboration et la prise de distance. La psychothérapie ne se déroule pas comme un long fleuve tranquille, elle connaît des remous, des passages douloureux (passages obligés ayant une valeur de délivrance), des moments plus faciles, des phases de surplace, voire de régression ; elle progresse parfois à pas de géant. Finalité de la thérapie : elle consiste à amener la personne à trouver en elle - et par le bénéfice du travail analytique et systémique - les ressources nécessaires pour accéder à un mieux-être psychique. La psychologue lui aura, dans un certain sens, permis d’ouvrir le livre de sa vie, d’en faire le récit, de prendre du recul en comprenant mieux l’impact de certains évènements du passé sur son vécu psychique et son actualisation. En lui donnant quelques clés, la thérapie peut lui permettre : une ouverture accrue à l’expérience de soi, à ses réactions et aux autres, une meilleure confiance en soi, un développement existentiel, une affirmation et une réalisation de soi. La psychologue n’est pas toute puissante, n’est pas directive mais elle est dans une démarche d’aide, d’accompagnement, de révélation qui se réalise grâce au cadre psychothérapeutique et au travail collaboratif entre le patient et sa psychologue.

Différence entre psychologue, psychiatre et psychanalyste A ce jour, en France, il n’y a que 2 titres qui garantissent une formation solide et sérieuse : Psychologue et Psychiatre, titres sanctionnés par des diplômes universitaires.Ces professionnels ont un numéro ADELI attribué par l’ARS (Agence Régionale de Santé). Le titre de Psychologue est réservé depuis 1985 « aux personnes qui ont suivi une formation universitaire fondamentale et appliquée de haut niveau en psychologie, préparant à la vie professionnelle ». Le psychologue clinicien peut vous proposer des entretiens à visée thérapeutique (psychothérapie de soutien, psychothérapie d’inspiration psychanalytique, psychothérapie cognitivo-comportementaliste, thérapie systémique familiale, psycho-généalogie), des tests divers . Il propose également parfois des séances pour couple, ou pour groupe (supervision, groupe de parole, etc…). Dans l'exercice de sa pratique, il est soumis au Code de Déontologie du Psychologue réactualisé en février 2002. Le psychiatre est un médecin qui a étudié la médecine et s’est spécialisé dans les troubles psychiatriques. Il propose souvent des entretiens thérapeutiques au même titre que le psychologue. Il peut également prescrire un traitement lorsque cela s’avère nécessaire (antidépresseur, anxiolytique, psychotropes divers). Il peut également proposer une hospitalisation dans un centre spécialisé. Le psychanalyste est une personne qui utilise comme théorie et comme technique la psychanalyse née de Sigmund Freud. Là encore il convient d’être vigilant sur la qualité de la personne (soit psychologue, soit psychiatre, soit membre d’une société psychanalytique reconnue (SPP, SFP, ELP, Cause freudienne, API, etc…). Le développement personnel est en plein essor et nombreux sont les lieux qui vous ouvrent leurs portes en vous garantissant un mieux être et une harmonie retrouvée… N’oubliez pas également que la Mission Interministérielle de Lutte contre les Sectes met en garde contre les nombreuses dérives sectaire des psychothérapies nouvelles… En faisant le choix de consulter un psychologue ou un psychiatre, vous limitez les risques de vous retrouver pris dans des thérapies parfois douteuses et vous vous assurez les services d’une personne réellement formée. La santé mentale est un bien précieux, il convient d’y prendre garde et de consulter uniquement des personnes qualifiées. Tout trouble mental peut être considéré comme « une pathologie de la liberté ». La psychothérapie rend le sujet plus autonome, moins dépendant des autres et de son passé.